vendredi 22 août 2014

Le silence, Kierkegaard et Sibélius ...


Caspar David  Friedrich
« O esprit aimable, toi qui habites ces lieux, je te rends grâces d’environner toujours mon silence de ta paix ;
je te rends grâces pour ces heures que j’ai passées ici, occupé de mes souvenirs ; je te rends grâces pour cette cachette que je nomme mienne ! Alors que grandit le calme comme grandissent l’ombre et le silence : formule magique d’exorcisme ! Quoi de plus enivrant que le calme ; car, si rapidement que le buveur porte la coupe à ses lèvres, son ivresse ne croît pas aussi rapidement que celle du calme qui croît à chaque seconde ».
Søren Kierkegaard, Étapes sur le chemin de la vie
 Serait-ce   ce même sentiment   qui  aurait envahi  Sibélius et   expliquerait  son   brutal  renoncement  à  la  musique    trente ans  avant sa  mort, de  1926 à  1957 ?
C'est l'une des'hypothéses   que semble  retenir   Francis  Brayer  :
le silence de Sibélius

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