mardi 14 août 2012

Schubert par David Fray : Allegretto D915



Fantaisie d'une  écoute personnelle   qui  n'est peut  être pas  celle  que  je ferai  demain avec   Richter (1)...mais c'est  ce que   m'inspira  le   délicat  doigté de   David  Fray ..


     J'en  ai  connu  des  moments  si beaux  , ils  ne  sont plus  , mais  leur souvenir  m'aident  à supporter  aujourd'hui ;   entends  les échos  de nos   joyeuses    rencontres , la fraicheur  de  nos amitiés  insouciantes ... promenades   dans   les sentiers   ombragés d'un bois  familier. On cueillait  des  bouquets   ,  on échangeait  des mots  d'amour , les couples    se formaient.............   Certes    je n'étais  pas le   plus beau   ,  et    ma  belle  amie    n'avait  d'yeux  que pour  lui ...vilaine jalousie !... Peu  importe  nous  cheminions   à  trois , heureux de vivre et  de  respirer  les  parfums  de  la foret  .... c'est  si  loin  . Pourquoi   faut-il  que  le  temps   passe  , emportant   avec  lui joie et  jeunesse .......  Doux  souvenirs   , cruelle   mémoire.... l'écho  rappelle , l'écho revient   ...    je veux    ne penser  qu'aux jours  heureux , douceur,    tendresse     gaité, et  si j'ai  parfois envie  de  hurler   c'est  que trop mon coeur  se serre ....  Allons  mon  coeur   recommençons   abandonnons-nous   à la douce  rêverie .. cheminons  côte  à côte , prends  doucement  ma main ...j'ai encore  le parfum  du  ruban  que je lui dérobais  en  riant  . mais  elle est  partie  loin , je ne   la verrai  plus   , et   je marche  seul   au rythme  de   ma  tendre mélancolie .....

(1) Interprétation de Richter

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