lundi 30 juin 2014

Tolkien : Le seigneur des anneaux

 Si  je devais  choisir  une  image   pour  me  représenter  , je  devrais  probablement    puiser   dans mes illustrations   de   ce livre  . Outre le  fait  qu'il  soit   mon coté  le plus "lumineux ",  ce roman  m'a accompagnée   une  bonne  partie  de mon existence  ,  car  c'est lui que  j'ouvrais  régulièrement   , chaque  fois que   la vie   me  semblait   morne  et  triste   . Bien  longtemps avant  sa  mise  en scène  au  cinéma  par   Peter  Jackson  , ces  lignes m'ont  fait  rêver  , et comme  alors , je  crois toujours  qu'il  contient   une  clé  ,  peut être  l'espoir  du   professeur  d'Oxford  pour résister à  la  morosité  qui  envahit  notre  société.
Jackson  en  lui donnant   son  imagerie   épique   ne  l'a pas  vraiment trahi   même  s'il  a  parfois  cédé   à la facilité  d'une  réprésentation excessive, lourde   de clichés stéréotypés. 
Bien sûr  il  manque dans le film , la  profondeur  d'une  longue   réflexion  sur  le  destin  des hommes .  Mais   on  y trouve l'essentiel    , la  nostalgie  pour  des valeurs qui   nous échappent   au  profit  d'un relativisme  faisant  davantage  la  place    à  l'indifférence  qu'au  véritable  humanisme.
 
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Frodon  rencontre   Gildor


"....Ils parlèrent de maintes choses anciennes et nouvelles et Frodon interrogea longuement Gildor sur les évènements du vaste monde extérieur à la Comté. Les nouvelles étaient pour la plupart, tristes et inquiétantes : des ténèbres grandissantes,  des guerres chez les Hommes et la fuite des Elfes. Enfin Frodon posa la question qui lui tenait le plus à coeur:
- Dites-moi Gildor, avez-vous vu Bilbon depuis qu'il nous a quittés? (Livre I, trois font de la compagnie)

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